Communiqué de presse sur la décision du gouvernement de ne pas instaurer un dépistage obligatoire ou systématique
Publié le |
Le Conseil national du sida se réjouit de la décision du gouvernement de ne pas instaurer un dépistage obligatoire du VIH lors des examens prénataux et prénuptiaux et à l’occasion du service militaire. Cette décision va dans le sens des avis rendus par le Conseil national du sida en décembre 1991 et par le Haut Comité de la santé publique et le Comité consultatif national d’éthique en mars 1992.
Pour des raisons d’éthique, de droit, d’efficacité et de fait, le dépistage obligatoire n’est pas la meilleure manière de protéger la santé publique. Il convient au contraire d’inciter les praticiens et les autres intervenants sanitaires et sociaux à multiplier, dans le cadre d’un dialogue personnalisé et d’une relation de confiance, les propositions de test et les offres d’information, d’orientation et de conseil, et à assurer par la suite le suivi médical et psychologique nécessaire.
Note : Dans un dossier de presse rendu public le 1er avril, M. Durieux, ministre délégué à la santé, fait connaître la décision du gouvernement de ne pas rendre le dépistage du VIH obligatoire et de développer un dispositif d’incitation au dépistage volontaire.
Sur le même thème
-
L’accès aux traitements dans les pays pauvres une nouvelle fois menacé : Le CNS…
Face à l’échec des discussions de l’OMC pour favoriser l’accès aux traitements dans les pays pauvres, le CNS réaffirme la…
Publié le
-
Dépistage du VIH en cas de viol : le CNS réaffirme son attachement au dépistage…
Depuis plusieurs semaines, le Conseil national du sida s’est saisi de la question du dépistage du VIH chez une personne suspectée…
Publié le
-
Politique à l’égard de la prostitution : le CNS réaffirme la priorité de la…
Le Conseil national du sida suit avec attention l’évolution du débat public relatif à la prostitution. Dans un contexte de…
Publié le